L’ASM pensait tenir une victoire précieuse, jusqu’à l’égalisation de Sammaritano dans les dernières minutes. L’équipe de Leonardo Jardim, moins éblouissante que lors de ses dernières rencontres, rate l’occasion de s’échapper en tête du Championnat. Retour sur le match qui s’est tenu cette semaine à Dijon.
Meilleure attaque d’Europe et habituée à cartonner tout ce qui se présente depuis quelques semaines, le club monégasque a cette fois-ci été tenue en échec à Dijon (1-1). Ce nul concédé en fin de partie a mis fin à une série de trois victoires consécutives en championnat et cinq toutes compétitions confondues, mais permet tout de même aux coéquipiers de Valère Germain de reprendre provisoirement la tête du championnat, grâce à une meilleure différence de buts que celle de Nice.
L’attaque
Mais l’avance en tête aurait pu être bien plus grande si les joueurs de l’ASM FC avaient décidé de faire ce qui leur a permis de réaliser un début de saison tonitruant : ne pas se poser de question et attaquer en toutes circonstances. Sauf qu’après l’ouverture du score logique de Carrillo, suite à une faute de main de Reynet (17e, 0-1), l’ASM n’a pas cherché à tuer le match en allant chercher le break. Et à en voir l’attitude râleuse de Leonardo Jardim sur son banc, cela n’avait rien d’une consigne tactique. Bakayoko : « C’est une contre-performance ». Prendre un point à l’extérieur n’est pas souvent synonyme de contre-performance, mais pour ce Monaco-là et au vu du scénario, c’en était trop pour Tiémoué Bakayoko, interrogé juste après la rencontre au micro de Canal+: “On était clairement en dessous dans les compartiments du jeu. On est déçu car on risque de perdre du terrain sur nos concurrents, c’est une contre-performance. Il va falloir passer rapidement à autre chose”, concédait le milieu de terrain laissé sur le banc en début de match. Comme lui, Radamel Falcao a été ménagé en débutant sur le banc, alors que Benjamin Mendy, laissé au repos, n’était même pas du voyage. Jemerson, suspendu, manquait aussi à l’appel. Mais à en voir sa colère toute la rencontre, pas sûr que Leonardo Jardim ne se cache derrière cette excuse pour légitimer la perte de ces deux points précieux.